Les familles idéologiques sont divisées en fonction de la langue: Jusqu’à la fin des années 70’, les partis étaient nationaux. Ils ont éclaté en raison des conflits communautaires. Il n’y a donc plus de grands partis nationaux. Chaque famille idéologique compte désormais deux partis: un francophone et un néerlandophone.
Cette scission sur base linguistique atteste l’importance des différends qui opposent les deux grandes communautés, et renforce même ces différends de manière mécanique, chaque parti au sein d’une même famille de pensée s’adressant à un électorat spécifique, néerlandophone ou francophone.
Les différences entre les familles politiques sont moins tranchées que dans le passé, même si elles existent encore.
Le système politique belge est « pluripartiste », cela signifie qu’un grand nombre de partis politiques sont parfois en compétition lors des élections.
Trois des familles politiques sont liées étroitement à l’histoire du pays, la famille libérale, la sociale-chrétienne et la socialiste.
Les familles libérale, sociale-chrétienne et socialiste présentent comme caractéristique commune d’avoir développé un plus ou moins grand nombre, selon les cas, d’organisations satellites: mutuelles, syndicats, organisations de jeunesse, associations d’éducation permanente… Il s’agit de ce que l’on appelle le système de piliers (pilier chrétien, socialiste et libéral).