Message de l’Ambassadrice de France en Belgique

 

Bruxelles, le 20 avril 2020

Chers compatriotes,

Dans le contexte de crise mondiale liée à l’épidémie de covid-19, je souhaite vous redire la mobilisation pleine et entière des services de l’ambassade de France en Belgique.

La recommandation générale qui vous a été faite d’éviter les contacts et les déplacements internationaux et de rester chez vous demeure plus que jamais d’actualité : c’est ainsi que nous pourrons contribuer ensemble à stopper la propagation du virus.

Les précautions à prendre, vous les connaissez : se laver les mains très régulièrement, tousser ou éternuer dans son coude, utiliser un mouchoir à usage unique et le jeter, saluer sans se serrer la main et éviter les embrassades.

Je vous invite à vous conformer strictement à la règlementation en vigueur en Belgique et aux consignes données par les autorités belges.

Si vous avez autour de vous des Français qui ne seraient pas inscrits au Registre des Français établis hors de France, incitez-les s’il vous plait à s’inscrire, pour que nous soyons en contact avec le maximum d’entre vous.

Dans les circonstances difficiles que nous traversons, notre priorité est de maintenir la continuité du service public, de renforcer le dispositif de bourses scolaires et d’aide sociale en faveur de nos compatriotes les plus vulnérables, et de mettre au point un plan d’urgence pour le réseau d’EFE.

Nous avons adapté nos procédures et nos calendriers pour garantir le versement des aides sociales et la tenue des commissions de bourses scolaires.
Nous avons fait le nécessaire pour que celles et ceux d’entre vous qui dépendent d’un système de retraite français continuent de percevoir leur pension même s’ils ne peuvent pas produire de certificat d’existence.

Les services du Consulat général de France à Bruxelles restent naturellement disponibles pour répondre aux situations d’urgence que vous pourriez rencontrer.

Je vous invite, chers compatriotes, à continuer de faire preuve de sérénité et de solidarité dans cette période inédite.
Je suis convaincue que nous saurons, ensemble, surmonter cette épreuve.

Prenez soin de vous et de vos proches.

Hélène Farnaud-Defromont

Ambassadrice de France en Belgique

 

https://be.ambafrance.org/Message-de-l-Ambassadrice-de-France-en-Belgique

 

 

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Le masque en lin « made in Belgium » pourrait révolutionner les industries du textile.

UN MASQUE DE PAYS PLUVIEUX. 

85% du lin dans le monde est produit en Europe et notamment en France, leader du marché mondial. Mais la Belgique, qui a une longue tradition dans l’industrie textile, n’est pas en reste. Le lin tisse aussi son chemin en Flandre, entre Courtrai et Lokeren. Les champs aux fleurs bleues bénéficient de l’irrigation des nombreux cours d’eau, d’un temps pluvieux et de la douceur de l’air de la mer, des conditions climatiques idéales pour la culture du lin. D’ailleurs, la production en Europe de l’Ouest s’étale dans les régions le long de la côte, du sud de la Normandie jusqu’à Rotterdam.

En 2018, les superficies cultivées en lin – Belgique, France, Pays-Bas – représentaient environ 136.000 hectares, soit 80% de la production mondiale.

Belgian Linen est la signature du savoir-faire agricole, artisanal et ancestral des liniers belges, au champ comme à l’atelier. Les produits estampillés de ce label sont les fruits d’un travail séculaire exigeant qui a su marier les qualités naturelles de la plante et l’expérience des hommes. Ils sont réputés pour leur haut niveau de confort, de qualité et de solidité . Le lin, fibre intrinsèquement écologique, est très adapté aux préceptes actuels du développement durable.

Quant est il du Terminal Container d’Athus qui devait relier directement au réseau ferroviaire français ?

Annotation 2020-03-28 225030Quant est il du Terminal Container d’Athus qui devait relier directement au réseau ferroviaire français, un investissement de plus de 20 millions d’euros, mené conjointement par Idelux et Infrabel, dans le but de permettre au Terminal d’accroître ses activités ? Ce terminal pourrait laisser envisager une force nouvelle et intéressante quant aux échanges entre la France et la Belgique de marchandises à destination franco-belge et belgo-Française et accroître nos marchés communs. Ceci dit, en période dites « Spéciale » de confinement liés au COVID19, que nous connaissons actuellement, il ne va pas sans dire que la reconstruction inévitable et l’accroissement de nos productions ne pourraient cependant pas se faire sans des alliés limitrophes d’échanges . La France pourrait être une ouverture et une chance que nous ne pouvons ignorer. Espérons que les nouvelles actualités n’auront pas mis fin à ce projet ambitieux. 

 

La sécurité sociale est bien plus ancienne que l’Etat Belge lui-même.

En 1821, la première « société d’assistance mutuelle » a été crée chez les linotypistes de Louvain (« caisse de secours mutuel » pour ouvriers).

Puis naissance de plus de 5000 mutuelles.

A la création de l’Etat en 1831, on remarque la reconnaissance des mutuelles par la loi (privées et personnelles, cotisations libres)
Création en même temps de syndicats, ayant pour principale revendication de meilleures conditions de travail, et de caisses mutuelles de chômage pour palier à la perte de revenus suite aux licenciements.

Le 21 juillet 1844, une assurance obligatoire pour les marins navigant sous pavillon belge est instituée.

Dès 1860 avec le mouvement naissant des ouvriers, les sociétés locales d’assistance mutuelle se transforment en mutualités regroupant différents secteurs
Des initiatives sont parfois aussi prises par des employeurs (caisses de prestations familiales).

Suite à des grèves nationales en 1886, l’Etat paie des subsides aux
mutualités (1891). Les mutualités se regroupes alors en « unions nationales »

En 1903 l’assurance obligatoire accidents du travail est créée.

Entre 1920 et 1940, un système obligatoire pour pensions de retraite, de survie, de maladies professionnelles, d’allocations familiales et de vacances annuelles se met progressivement en place . Un revenu garanti aux personnes handicapées est également institué.
Les secteurs maladie, invalidité et chômage restent dans le giron des mutuelles et syndicats.

En 1944 signature d’un « pacte social », une paix sociale entre syndicats et patrons, basé sur la solidarité
L’arrêté-loi de Van Acker instaure la sécurité sociale obligatoire pour tous les travailleurs salariés dont les grands principes sont toujours d’actualité :
• une gestion paritaire
• l’ONSS créé pour gestion
• toutes les assurances sociales sont obligatoires (y compris chômage et maladie-invalidité)
• Montants augmentés à l’époque et harmonisés par la suite.
NB : à l’époque 44% de la population était déjà couverte par les mutualités

Après-guerre: expansion progressive aux travailleurs indépendants

(à p artir de 1956) aux divers types de prestations, … (sauf le chômage)

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Des dérogations liées à l’interdiction progressive du diesel prévues en Wallonie.

Suite à l’adoption du décret destiné à fixer un cadre pour lutter contre les polluants atmosphériques et les particules fines liées à la circulation des véhicules thermiques, les dispositions wallonnes prévoient des dérogations notamment pour les véhicules spécifiques (véhicules prioritaires, des forces armées, utilisés en situation d’urgence, etc.), les véhicules adaptés au transport de personnes handicapées ou enocre les véhicules qui parcourent moins de 3 000 km par an.

Enfin, une disposition est mise en œuvre concernant des véhicules plus récents (au moins EURO 4) qui auraient été acquis avant la date du 1er janvier 2019. Ces derniers véhicules pourront continuer à circuler pendant une durée complémentaire fixée par le Gouvernement, pour autant qu’ils ne soient pas cédés à un tiers.

Des dérogations ponctuelles pourront également être accordées en cas de situations exceptionnelles et limitées dans le temps.

Contexte global

La pollution de l’air cause plus de 400 000 décès prématurés en Europe dont 9.300 pour la Belgique ainsi que bon nombre de maladies et affections respiratoires et problèmes cardiovasculaires. Au fil du temps, le transport est devenu la source émettrice principale. 48 % lui sont imputables dont plus de 60 % aux véhicules diesel.

Ce décret contribuera aussi à atteindre les obligations européennes qui imposent notamment de réduire de 59 % les émissions de NOx d’ici 2030 par rapport à 2005.

La France en Belgique ; Consulat général de France à Bruxelles.

Le Consulat général est un peu comme votre mairie française en Belgique.

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Il administre les ressortissants français, dans le respect de la légalité et de l’ordre public du pays d’accueil ; il informe et anime la communauté française, en relation étroite avec les associations françaises, les instituts et alliances et les écoles françaises en Belgique.

  • Le Consulat délivre des documents d’identité et de voyage (Carte Nationale d’Identité et Passeport).
  • Le Consulat peut enregistrer la perte ou vol de vos documents, vous délivrer une attestation, voire vous établir de nouveaux documents.
  • Le Consulat gère la liste électorale consulaire et organise les scrutins des élections présidentielles, législatives, référendum, européennes et conseillers consulaires.
    Mais pour pouvoir voter depuis l’étranger pour la plupart des élections françaises, il faut être inscrit au Consulat !
  • Le Consulat délivre des attestations de recensement pour les Français âgés de 16 ans et organise les journées « défense et citoyenneté ».

Le Consulat est également compétent pour :

  • délivrer certains actes administratifs (certificat de vie pour les pensions ou légalisations de signature) ;
  • transcrire dans les registres d’état civil français tout acte d’état civil ayant lieu en Belgique (naissance, mariage, décès) ; enregistrer un PACS ;
  • instruire les demandes d’acquisition ou de perte de la nationalité française ;
  • délivrer les visas pour la France.

Le Consulat assure la protection des ressortissants français et assiste les Français en difficulté :

  • Le Consul général préside les comités consulaires (bourses scolaires et affaires sociales par exemple)
  • Le Consulat établit un plan de sécurité (simplifié en Europe) en cas de crise majeure.
  • En cas de difficultés financières, le Consulat pourra vous indiquer les solutions à votre disposition pour vous faire parvenir de l’argent de vos proches.
  • En cas d’arrestation ou d’incarcération, vous pouvez demander que le Consulat soit informé. Il pourra faire savoir aux autorités locales que vous êtes sous la protection consulaire de la France. Si vous en êtes d’accord, il préviendra votre famille et sollicitera les autorisations nécessaires pour pouvoir vous rendre visite. Il s’assurera ainsi des conditions de détention et du respect des lois locales. Pour vous aider judiciairement, le Consulat dispose d’une liste d’avocatsdite de notoriété. (dont les rémunérations demeurent à votre charge).
  • En cas de maladie, le Consulat dispose d’une liste de médecins dite de notoriété dont les honoraires demeurent à votre charge.
  • En cas d’accident grave, le Consulat pourra prévenir votre famille et envisager avec elle les mesures à prendre : hospitalisation ou rapatriement (les frais engagés demeurant à votre charge).
  • En cas de décès, le Consulat peut prendre contact avec vos proches pour les en aviser et les conseiller dans les formalités légales de rapatriement ou d’inhumation. Les frais sont assumés soit par la famille, soit par l’organisme d’assurance du défunt.
  • En cas de difficultés diverses avec les autorités locales ou des particuliers, le Consulat pourra vous conseiller et vous fournir des adresses et des informations utiles.

Le Consul général, chef de poste consulaire, nommé par décret du Président de la République, reçoit du gouvernement français une commission consulaire qui définit ses pouvoirs. Pour les exercer sur un territoire étranger, il doit obtenir de l’État d’accueil une autorisation qui se nomme exéquatur.

Les attributions du Consul, les privilèges et immunités dont il bénéficie pour assumer ses fonctions, sont détaillées dans la convention de Vienne sur les relations consulaires signées en 1963.

Un peu maire et un peu préfet, le Consul général est le chef de la communauté française. Il administre les ressortissants français , dans le respect de la légalité et de l’ordre public du pays d’accueil ; il a un rôle d’information et d’animation de la communauté française, en relation étroite avec les associations françaises, les instituts et alliances et les écoles françaises de sa circonscription.

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Porter atteinte à l’honneur d’une personne ou à l’exposer au mépris public peut être sévèrement puni.

La diffamation est définie à l’article 443 du Code pénal comme « l’imputation méchante, à une personne, d’un fait précis qui est de nature à porter atteinte à l’honneur de cette personne ou à l’exposer au mépris public et pour lequel la loi n’admet pas la preuve du fait imputé ». Elle se distingue, en cela, de la calomnie, pour laquelle la loi autorise la preuve du fait rapporté.

L’article 444 du Code pénal prévoit que la personne reconnu coupable de calomnie ou de diffamation sera punie d’un emprisonnement de huit jours à un an et d’une amende de 26 à 200 euros, montant à multiplier par les décimes additionnels. Le minimum de la peine peut toutefois être doublé lorsqu’un des mobiles du délit est la haine, le mépris ou l’hostilité à l’égard d’une personne en raison de sa prétendue race, sa couleur de peau, son ascendance, son origine nationale ethnique, sa nationalité, son sexe, son orientation sexuelle, son état civil, sa naissance, son âge, sa fortune, sa conviction religieuse ou philosophique, son état de santé actuel ou futur, un handicap, sa langue, sa conviction politique, sa conviction syndicale, une caractéristique physique ou génétique ou son origine sociale.

Parmi les éléments constitutifs de l’infraction de diffamation, on trouve l’imputation d’un fait précis à une personne. Par imputation, on entend le fait d’attribuer un comportement ou une parole à quelqu’un . La simple allégation c’est-à-dire le fait de faire l’écho d’un acte commis par autrui en laissant planer un doute sur la véracité de cette allégation n’est pas puni par l’article 433 du Code pénal.

Il faut également que le fait imputé à la personne soit suffisamment précis. Selon la Cour de cassation, le caractère de précision du fait signifie que sa véracité ou sa fausseté peut faire l’objet d’une preuve directe ou d’une preuve contraire. Il importe peu que les propos diffamatoires portent sur un fait positif ou négatif. C’est le juge du fond qui appréciera si le fait invoqué est suffisament précis, faute de quoi, l’imputation ne pourra pas être qualifiée de diffamation mais simplement d’injure.

La personne victime de l’imputation diffamatoire doit être clairement désignée. Il n’est pas nécessaire que la personne soit nominativement désignée. Il suffit qu’elle soit indiquée d’une manière telle que la personne elle-même et les tiers puissent identifier clairement la personne visée par les propos diffamatoires .

Par ailleurs, le fait imputé doit être de nature à porter atteinte à l’honneur de la personne ou à l’exposer au mépris public. Il s’agit ici d’une question de fait, c’est donc le juge qui appréciera les conséquences que les propos diffamatoires peuvent engendrer sur la conception de la victime et sur l’opinion publique.

Une des caractéristique de la diffamation est que la loi doit interdire la preuve du fait imputé. C’est notamment le cas des actes de la vie privée qui ne sont pas établis par jugement ou par acte authentique puisque l’article 8 de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales énonce que toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale. L’article 447, alinéa 2 du Code indique d’ailleurs que s’agissant d’un fait qui rentre dans la vie privée, l’auteur de l’imputation ne pourra faire valoir, pour sa défense, aucune autre preuve que celle qui résulte d’un jugement ou de tout autre acte authentique.

Il est également interdit de rapporter la preuve de faits relatifs à la vie publique lorsque ces faits sont prescrits ou couverts par une amnistie. Il en est de même lorsque le délit imputé ne peut être poursuivi que sur plainte de la personne lésée et que cette plainte n’existe pas.

L’imputation doit être publique, c’est-à-dire que les propos diffamatoires doivent avoir été proférés dans des réunions ou lieux publics, dans un lieu non public mais en présence de plusieurs personnes, dans un lieu quelconque mais en présence de la personne offensée et devant témoins, par des écrits imprimés ou non, des images ou des emblèmes affichés, distribués ou vendus, mis en vente ou exposés aux regards du public ; ou enfin par des écrits non rendus publics, mais adressés ou communiqués à plusieurs personnes.

Pour finir, la loi exige un dol spécial ce qui suppose que l’auteur a agi dans l’intention spéciale de nuire ou d’offenser la personne diffamée. Ce dol spécial ne se présume pas mais doit être prouvé par la partie poursuivante

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5000 emplois chauffeurs routiers vacants.

La Fédération royale belge des Transporteurs et des Prestataires de services logistiques, doit faire face à une pénurie de chauffeurs routiers. Chaque jour, la liste de demande augmente à une vitesse grand V. Il y aurait aujourd’hui près de 5000 emplois vacants dans le secteur et les candidats se font attendre.

D’ampleur national, le problème met en avant la solution d’un plan de recrutement déjà mis en place. Chauffeur routier, un métier, qui lui, est porteur d’emplois, est face à une véritable demande constante de service qui n’attend donc que de nombreux candidats.

Enquête sur les attentats perpétrés le 13 novembre 2015 à Paris.

La police a arrêté Mohamed Abrini, recherché à Paris depuis les attentats du 13 novembre, le 8 avril à Anderlecht. Il a admis qu’il était « l’homme au chapeau », qui a laissé une valise pleine d’explosifs à l’aéroport de Zaventem le 22 mars, avant de s’enfuir. Deux autres terroristes, Ibrahim El Bakraoui et Najim Laachraoui, se sont fait exploser dans le hall des départs du bâtiment de l’aéroport. Les trois hommes étaient partis ce matin-là en taxi d’un appartement de la rue Max Roosstraat à Schaerbeek, où ils s’étaient cachés quelques jours et semaines auparavant et avaient préparé les attentats.

Le même jour, le 8 avril, Ossama Krayem fut également arrêté. Il était jusqu’alors connu sous le faux nom de «Naim Al Hamed». Il a été filmé à la station de métro Pétillon lorsqu’il a échangé quelques mots avec Khalid El Bakraoui, qui allait exploser quelques minutes plus tard à la station de métro Maalbeek. 

Selon Krayem, il était censé se faire exploser, mais il a fait demi-tour. Il regagna l’appartement de la Kazernenlaan à Etterbeek où il avait séjourné quelques jours auparavant avec Khalid El Bakraoui. Là, il aurait dilué les explosifs dans son sac à dos, TATP, avec de l’eau et jeté les toilettes. Entre-temps, des recherches ont montré que cette affirmation est correcte. Des traces de TATP ont été trouvées sur le tuyau de vidange de la toilette.

Le Rwandais Hervé Bayingana Muhirwa (32 ans) et Bilal El Makhoukhi (28 ans) ont également été arrêtés à Laeken le 8 avril. El Makhoukhi a été reconnu coupable en 2015 lors du procès, parce qu’il aurait fourni des services main dans la main à des organisations terroristes. Il aurait joué un rôle dans la préparation des attaques, mais le nie fermement. L’homme aurait été à plusieurs reprises dans l’appartement de la Max Roosstraat au cours des semaines précédant le 22 mars, mais n’était pas au courant de la préparation d’une attaque.

Bilal El Makhoukhi est également associé à l’appartement de la Kazernenlaan. Son ADN a été retrouvé sur un paquet vide de piles qui se trouvait dans l’appartement. On soupçonne que ces batteries ont été utilisées dans la fabrication des bombes qui ont explosé à Brussels Airport. Dans le testament audio d’Ibrahim El Bakraoui, qui a été trouvé sur un ordinateur portable trouvé près du coffre-fort de la rue Max Roosstraat à Schaerbeek, El Bakraoui mentionne également le nom ‘Abou Imran’, qui serait le nom de Bilal El Makhoukhi avait l’habitude de rester en Syrie en 2012.

Les enquêteurs soupçonnent également qu’il était prévu qu’après les attaques, El Makhoukhi conserverait les armes de la cellule terroriste et les transmettrait à d’autres candidats terroristes. Ces armes sont encore sans trace aujourd’hui. Un jour avant les attentats, l’un des kamikazes, Najim Laachraoui, a contacté l’émir Abou Ahmed en Syrie avec un message audio. Il dit qu’il a dit à son frère « Abou Imran » comment contacter Ahmed et que « Imran » dira où se trouvent les armes. Au cours de ses interrogatoires, El Makhoukhi a rigolé en disant qu’il était ce « Imran ». 

 C’est également El Makhoukhi qui, après les attaques, a fait appel à son ami d’enfance de quatre ans, le rwandais Hervé Bayingana Muhirwa, qui, comme lui, vivait à Laeken. Le Rwandais a dû cacher Osama Krayem et Mohamed Abrini dans son appartement de la rue Tivoli à Laeken. Même le propriétaire du Rwandais, qui vivait également dans l’immeuble, n’a rien remarqué.

Quatre jours avant les attentats, la police avait déjà arrêté Sofien Ayari, également connu sous les faux noms Amine Choukri ou Monir Ahmed Alaaj. L’homme a été arrêté avec Salah Abdeslam à Molenbeek-Saint-Jean. Trois jours auparavant, le 15 mars, la police avait tenté de perquisitionner son domicile dans un appartement de la rue Driesstraat à Vorst, qui s’avérait servir de refuge et où Salah Abdeslam, Soufien Ayari et un troisième homme, Mohamed Belkaïd ou « Samir Bouzid » , se cachaient. Au cours d’une fusillade, Belkaïd a tenu la police à distance et Abdeslam et Ayari ont décollé. Belkaïd a finalement été abattu et Abdslam et Ayari pourraient être arrêtés trois jours plus tard.

L’enquête sur les attentats de Paris et de Bruxelles a montré qu’Ayari avait déjà été contrôlé à Salm Abdeslam à Ulm (Allemagne) en octobre 2015, peut-être après son départ de la Syrie. Ses empreintes digitales ont également été retrouvées dans diverses cachettes de la cellule terroriste, notamment dans les Auvelais, Charleroi, Schaerbeek et Jette. On étudie également pourquoi Ayari et Ossama Krayem, qui ont participé à l’attaque du métro Maalbeek le 22 mars, ont pris l’autobus de Bruxelles à l’aéroport d’Amsterdam Schiphol le 13 novembre.

Sur le portable retrouvé près du refuge de la rue Max Roosstraat à Schaerbeek se trouvait un dossier portant le nom « 13 novembre » dans lequel figuraient plusieurs autres dossiers: « Groupe Omar », « Groupe français », « Groupe irakien » Groep Schiphol ‘et’ Groep Metro ‘. Peut-être Ayari et Krayem faisaient-ils partie du groupe Schiphol et ils ont dû atterrir à l’aéroport d’Amsterdam, mais selon une source proche de l’enquête, il n’y a aucune preuve de cela.

Au cours des interrogatoires, Krayem a lui-même admis à la police belge qu’il avait pour tâche « de trouver des coffres-forts suffisamment grands pour stocker des armes, des explosifs ou de l’argent ». « Il a marché environ deux heures sans trouver de coffre-fort et est reparti », a déclaré une source proche de l’enquête.

Lors de son interrogatoire devant le tribunal correctionnel de Bruxelles dans le procès de la fusillade dans la Driesstraat, Ayari a déclaré qu’il n’avait participé d’aucune manière aux attaques de l’État islamique en Europe. Il a admis avoir déjà séjourné dans l’appartement de Driesstraat au cours des semaines précédant la fusillade avec Salah Abdeslam et Mohamed Belkaïd. D’autres membres de la cellule terroriste sont également restés dans cet appartement pendant un moment.

Les frères Ibrahim (27 ans) et Smail Farisi (31 ans) ont été arrêtés le 11 avril 2016. Smaïl Farisi avait loué l’appartement de la Kazernenlaan à Etterbeek pour percevoir une prestation de l’OCMW alors qu’il vivait toujours chez ses parents, et avait utilisé l’appartement à des fins sexuelles avec sa petite amie, mais l’avait prêté à Khalid El Bakraoui. Après l’attaque du 22 mars, lui et son frère Ibrahim ont vidé l’appartement et l’ont nettoyé de la tête aux pieds. Ibrahim Farisi a été libéré par le juge d’instruction à la mi-novembre 2016. Selon Ibrahim Farisi, il ne savait pas que Khalid El Bakraoui était resté dans l’appartement ou qu’il devait le nettoyer car il y avait des terroristes. Début février 2018, son frère Smaïl a été libéré sous certaines conditions.

Ali El Haddad Asufi a été arrêté deux jours après les attaques de Bruxelles et de Zaventem le 24 mars 2016, parce qu’il était un ami d’enfance d’Ibrahim El Bakraoui, considéré comme l’un des dirigeants de la cellule terroriste et l’un des hommes Le 22 mars a explosé à l’aéroport de Bruxelles. El Haddad Asufi a ensuite déclaré qu’il n’avait pas vu Bakraoui depuis des mois et avait été relâché après avoir été interrogé.

Le 9 juin 2016, il a de nouveau été captivé après que les enquêteurs eurent analysé les images des caméras de surveillance placées dans l’immeuble de la Kazernenlaan à Etterbeek. C’est dans cet appartement que Khalid El Bakraoui et Ossama Krayem ont séjourné quelques jours avant les attentats de Bruxelles et de Zaventem. L’analyse des images de la caméra a montré qu’Ibrahim El Bakraoui utilisait l’appartement depuis octobre 2015, mais qu’Ali El Haddad Asufi avait aidé Ibrahim El Bakraoui lors de son déménagement et plusieurs fois dans les mois qui ont suivi. le sol avait été. El Asufi était alors soupçonné des attentats de Bruxelles.

Plus tard, lorsque son trafic téléphonique a également été éliminé, il s’est avéré que le 4 septembre 2015, il était occupé à téléphoner avec des numéros en France et était parti pour la France le même soir. Par coïncidence ou pas au même moment, lorsque Salah Abdeslam s’est rendu dans un atelier de fabrication de pièces pyrotechniques au nord de Paris pour acheter du matériel pour les ceintures de bombes utilisées dans la capitale française. Les soupçons selon lesquels Asufi était impliqué dans cet achat en juillet 2017 lui permettaient également d’être soupçonné de la terreur parisienne.

Le neuvième suspect Youssef El Ajmi a été placé sous mandat d’arrêt le 17 juin 2016. L’homme a peut-être joué un rôle crucial dans les attaques. Il est non seulement un ami d’enfance de Khalid El Bakraoui, mais aussi un ami d’Ali El Haddad Asufi et aurait également séjourné dans l’appartement d’Etterbeek, où l’attaque de la station de métro Maalbeek était en préparation.

Plus important encore, l’homme travaillait jusqu’à récemment à l’aéroport de Bruxelles, dans une entreprise de restauration et avait ainsi un accès direct à des avions sur le tarmac. Des messages ont également été découverts sur l’ordinateur d’El Ajmi à partir d’une clé USB de Khalid El Bakraoui, qui s’est fait exploser à la station de Maalbeek. Ces rapports rappellent, entre autres, que des vols à destination de l’Amérique, de la Russie et d’Israël partent chaque mardi sur Zaventem.

Les trois terroristes qui ont commis l’attaque contre l’aéroport le mardi 22 mars ont chacun dû exploser à l’un des comptoirs d’enregistrement de ces destinations. Deux d’entre eux, Najim Laachraoui et Ibrahim El Bakraoui, ont fait de même tandis que le troisième, Mohamed Abrini, a laissé son cas d’explosifs derrière lui et s’est enfui. El Ajmi a été libéré sous conditions le 27 décembre 2016.

Début octobre 2017, la police judiciaire fédérale bruxelloise a alors arrêté un dixième suspect, Brahim Tabich. Des enquêteurs de la police judiciaire fédérale ont ensuite envahi une douzaine d’adresses à Bruxelles, Schaerbeek, Anderlecht et Jette, dans le but de découvrir où les auteurs des attentats avaient acheté le matériel pour fabriquer les bombes. Par exemple, une perquisition a eu lieu dans le magasin de bricolage de Brahim Tabich, à Stalingradlaan, parce que les enquêteurs ont suspecté qu’au moins une partie de l’acide chlorhydrique que les terroristes utilisaient pour fabriquer le TATP avait été achetée ici. 

Selon divers médias, Brahim Tabich aurait avoué avoir vendu des «bouteilles d’eau» vides à Osama Krayem, le terroriste qui aurait dû, avec Khalid El Bakraoui, faire sauter le métro de Bruxelles, mais s’était retiré au dernier moment. Ces bouteilles correspondraient à des bouteilles trouvées après l’attaque dans l’appartement de la Max Roosstraat à Schaerbeek, où la cellule terroriste se cachait depuis longtemps, et auraient été utilisées dans la production ou le stockage de l’explosif TATP utilisé lors des attaques.

Tabich était soupçonné d’avoir participé aux activités d’un groupe terroriste, d’assassinats terroristes et de tentatives d’assassinats terroristes, en tant qu’auteur, coauteur ou complice, mais a été libéré début décembre 2017 sous conditions. 

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Les principaux partis politiques de Belgique.

La famille libérale

Le parti libéral a été créé en 1846.

Anticlérical à l’origine, il est devenu (avec l’estompement du clivage « État/Eglise » à la fin des années 1950’) une formation politique marquée avant tout par le clivage socio-économique.

La famille libérale a implosé en 1970. Les deux partis libéraux actuels sont:

  • logos-politique.jpg Le Mouvement Réformateur (MR)
  • logos-politique.jpg L’Open VLD (Vlaamse Liberalen en Democraten)

La famille sociale-chrétienne

La famille catholique a dominé la vie politique belge en participant à presque toutes les coalitions gouvernementales entre 1884 et 1999. La tendance contemporaine a été, cependant, à l’affaiblissement, celle-ci ayant été dans l’opposition entre 1999 et 2008.

Son implantation est plus forte au nord du pays (Flandre) qu’au Sud (Wallonie).

La famille sociale-chrétienne s’est scindée en 1968. Les deux formations sont actuellement:

  • logos-politique.jpg Le Centre Démocrate Humaniste (CDH)
  • logos-politique.jpg Le Christen-Democratisch en Vlaams partij (CD&V)

Du côté néerlandophone, le parti (CD&V) reste un parti à référence chrétienne (mais non exclusivement catholique) tandis que du côté francophone, le parti (CDH) a abandonné la référence chrétienne et revendique un pluralisme en la matière.

La famille socialiste

La famille socialiste est née en 1885 avec la création du Parti Ouvrier Belge (POB). Son implantation est beaucoup plus forte au sud (Wallonie) qu’au nord (Flandre) du pays.

Les socialistes ont cessé d’être unis en 1978. Les deux partis socialistes sont actuellement

  • logos-politique.jpgle Parti socialiste (PS)
  • logos-politique.jpg  Socialisten en progressieven anders (SP.A)

La famille écologiste

Dans un contexte de société de consommation, de montée de nouvelles questions éthiques (notamment autour des bio-technologies: OGM…) et de multiplication des enjeux environnementaux, les partis écologistes luttent contre l’idéal de la consommation, la poursuite sans répit de la croissance économique et les problèmes d’environnement, de santé et de cadre de vie, engendrés, selon eux, par le fonctionnement actuel de la société.

Les partis écologistes belges sont:

  • logos-politique.jpg Ecolo (1980)
  • logos-politique.jpg Groen! (1979)

Les partis communautaires

Certains partis portent des revendications particulièrement communautaires (engagement en faveur d’une communauté culturelle et linguistique). Actuellement ce sont:

Du côté francophone:

  • Logo parti Défi Démocrates Fédéralistes Indépendants (DEFI)
    DEFI (ex-FDF) est né en 1964 avec pour objectif de défendre les intérêts des Bruxellois francophones.

Du côté néerlandophone:

  • logos-politique.jpg Nieuw-Vlaamse Alliantie (NVA)
  • logos-politique.jpg Lijst Dedecker (LDD)

Les partis d’extrême droite

Le « Vlaams Belang » (VB) a été créé en 1978. Il défendait, au départ, une position nationaliste flamande puis s’est ouvert progressivement aux thèmes classiques de l’extrême-droite (lutte contre l’immigration, etc… Il pèse un poids politique important en Flandre (contrairement à l’extrême droite francophone: le Front national (FN).

En 2004, le VB a été déclaré « parti raciste et xénophobe » par la Cour d’Appel de Gand.