MESURER LA PAUVRETÉ AVEC LE SEUIL DE PAUVRETÉ.

Un individu est considéré comme pauvre lorsqu’il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté ». Déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l’ensemble de la population, toute personne appartenant à un ménage dont le niveau de vie est inférieur à 60 % du niveau de vie médian est considéré comme pauvre. Le niveau de vie monétaire s’évalue en comptabilisant les revenus, en déduisant les impôts et en ajoutant les prestations sociales.
Entre 1994 et 2014, l’espérance de vie a augmenté de 4,4 ans. Un salarié perçoit en moyenne 3.414 euros brut par mois. En Belgique, par exemple, 14,9 % des individus vivent dans un ménage dont le revenu est inférieur au seuil de pauvreté. En 2015, ce seuil de pauvreté s’établissait à 1.083 euros pour une personne vivant seule et à 2.274 euros pour un ménage composé de deux adultes et de deux enfants. En France, 8,6 millions de concitoyen·ne·s vivent sous le seuil de pauvreté, c’est-à-dire avec moins de 1 008 € par mois pour une personne seule en 2014. En Allemagne, 17% des citoyens sont sous le seuil de pauvreté.

 

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L’Allemagne, le pays de l’UE qui connait le plus fort taux de chômage.

Parmi les États membres de l’UE, l’Allemagne est le pays qui connait le plus fort taux de chômeurs en risque de pauvreté, devant la Lituanie. La moyenne de la zone euro est beaucoup plus basse, sans parler de la France ou de la Finlande qui ferme la marche avec 37,3%.

Le nombre de personnes cumulant deux emplois pour faire face au risque de pauvreté est de ce fait en progression. Plus de 2,2 millions d’Allemands ont un double emploi, près de deux fois plus qu’en France.

La choucroute et son origine.

Le temps de la Chine antique fut l’origine la plus lointaine du chou fermenté. Le chou fermenté, qui constituait la nourriture de base pour les constructeurs de la grande Muraille de Chine au 3e siècle avant J-C. Ils auraient laissé par hasard fermenter du chou durant un hiver très rude.

Son origine remonte plus précisément au 13ème siècle où elle été désignée sous les termes « Gumbskrüt » puis « Sauergrappe » avant l’adoption de la forme allemande « Sauerkraut » au 16ème siècle. Elle se transformera en Sürkrüt en alsacien puis en « choucroute » lors du passage de l’Alsace à la France.

Les choux verts constituent une part importante de l’alimentation du peuple depuis le moyen Age. La date exacte à laquelle on commença à saler les choux pour les conserver l’hiver est encore ignorée à ce jour. Depuis le Moyen-âge et jusqu’au 18e siècle le chou était systématiquement épicé de baies de genièvre, de sureau, d’aneth, de sauge, de sarriette, de fenouil, de cerfeuil, de persil et de raifort. La choucroute prend un essor considérable au 19e siècle et devient donc le plat de fête par excellence en Alsace. Elle sera alors épicée de baie de genièvre et de feuilles de laurier uniquement.

Le chou à choucroute se cultivait essentiellement dans le secteur de Blaesheim, de Krautergersheim et de Geispolsheim sous le 2nd Empire et la période allemande, mais on en trouve un peu partout. La choucroute est avant tout un modèle de conservation réussi et profondément ancrée en Alsace, banalisée dans sa forme garnie et riche, caricature de l’alimentation de l’alsacien.

La Choucroute est, aujourd’hui, un plat classique des brasseries parisiennes, tout comme de la gastronomie allemande et alsacienne.

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Rollin Mélanie

Reformes Hartz I et Hartz II ; la pauvreté en forte augmentation pour 40% des citoyens Allemands.

Parmi les États membres de l’UE, l’Allemagne est le pays qui connait le plus fort taux de chômeurs en risque de pauvreté, devant la Lituanie. La moyenne de la zone euro est beaucoup plus basse, sans parler de la France ou de la Finlande qui ferme la marche avec 37,3%.

Depuis 2003, l’économie allemande a créé 2,5 millions mini-jobs sous les réformes Hartz, également connues sous « Agenda 2010 ».

Mini-jobs et midi-jobs désignent des contrats à salaire modéré, qui correspondent à un faible nombre d’heures travaillées. Les mini-jobs existaient avant les lois Hartz, la loi Hartz II a augmenté leur plafond maximum de salaire de 325 € à 400 € mensuel et a créé un échelon supérieur, les midi-jobs, avec une limite de salaire de 800 €. Les mini-jobs sont soumis à des cotisations sociales salariales nulles ou réduites. Le taux de cotisations patronales pour un emploi rémunéré en-dessous de 400 € mensuel est supérieur à celui d’un emploi salarié « normal » (environ 28 % au lieu d’environ 20 %, taux de cotisation patronal de droit commun). Une personne en mini-job n’a pas de droit au chômage et elle a des droits optionnels à la retraite : si le salarié en mini-job le souhaite, il peut s’acquitter d’une cotisation-retraite réduite de 4,9 % qui ouvre des droits similaires aux cotisations de droits communs. Un emploi mini-job n’ouvre pas de droits maladie dans la mesure où l’employeur ne verse pas de cotisations sociales à l’assurance-maladie. La personne peut néanmoins bénéficier d’une couverture maladie si elle a une autre activité qui lui ouvre des droits ou si elle reçoit des droits d’une autre personne de sa famille. Les midi-jobs sont soumis à un barème progressif de cotisations sociales jusqu’à atteindre le taux plein lorsque le salaire atteint 850 €. Une personne en midi-job a globalement les mêmes droits qu’un salarié soumis pleinement à cotisations sociales. Une croissance marquée de ces dispositifs, ainsi que des ein-euro jobs (dispositif d’insertion dans le secteur non marchand créé par la loi Hartz IV dans lequel le bénéficiaire continue de percevoir son allocation en plus d’une « compensation » d’au moins un euro de l’heure pour un travail d’utilité publique), peut être observée depuis 2004 :

• les effectifs en mini-jobs exercés en sus d’une activité rémunérée (déjà comptabilisés dans les chiffres d’emploi du fait de leur activité principale) ont fortement progressé, de 840 000 personnes, passant de 1,69 million de personnes en 2004 à 2,53 millions en 2011 ; ceux exercés comme seule activité ont en revanche augmenté de seulement 81 000 entre 2004 et 2011 (à 4,9 millions, dont 66 % de femmes) ;

• les effectifs en midi-jobs ont crû de 1,19 million en 2007 à 1,37 million en 2011 (dont 74 % de femmes) ;

• dès leur première année pleine d’existence, en 2005, les personnes occupants des ein-euro-jobs ont été plus de 200 000 ; le dispositif a continué de monter en charge jusqu’en 2009, avec plus de 320 000 emplois de ce type, puis a enregistré un fort recul en 2011, à 188 000.

En bref, cette progression de l’emploi a conduit à une baisse de 5 points du taux de chômage. Cependant, la pauvreté gagne une bonne partie des actifs allemands. Le nombre d’heures travaillées par 1/5e des Allemands sont en baisses constantes pour un salaire à 11 euros de l’heure. Le nombre de personnes cumulant deux emplois pour faire face au risque de pauvreté est de ce fait en progression. Plus de 2,2 millions d’Allemands ont un double emploi, près de deux fois plus qu’en France.

 

Rollin Mélanie