Plus d’un million d’espèces animales et végétales sont aujourd’hui menacées d’extinction.

Plus d’un million d’espèces animales et végétales sont aujourd’hui menacées d’extinction, notamment au cours des prochaines décennies, ce qui n’a jamais eu lieu auparavant dans l’histoire de l’humanité. Depuis 1900, l’abondance moyenne des espèces locales dans la plupart des grands habitats terrestres a diminué d’au moins 20 % en moyenne. Plus de 40 % des espèces d’amphibiens, près de 33 % des récifs coralliens et plus d’un tiers de tous les mammifères marins sont menacés. La situation est moins claire pour les espèces d’insectes, mais les données disponibles conduisent à une estimation provisoire de 10 % d’espèces menacées. Au moins 680 espèces de vertébrés ont disparu depuis le 16ème siècle et plus de 9 % de toutes les races domestiquées de mammifères utilisées pour l’alimentation et l’agriculture avaient disparu en 2016, et 1 000 races de plus sont menacées.

Depuis 1980, les émissions de gaz à effet de serre ont été multipliées par deux, provoquant une augmentation des températures moyennes mondiales d’au moins 0,7 degré Celsius. Le changement climatique a déjà un impact sur la nature, depuis le niveau des écosystèmes jusqu’à celui de la diversité génétique – impact qui devrait augmenter au cours des décennies à venir et, dans certains cas, surpasser l’impact dû au changement d’usage des terres et de la mer et des autres facteurs de pression.

En dépit des progrès réalisés pour conserver la nature et mettre en œuvre des politiques en faveur de celle-ci, le rapport met aussi en évidence que les trajectoires actuelles ne permettent pas d’atteindre les objectifs mondiaux visant à conserver et exploiter durablement la nature. Les objectifs pour 2030 et au-delà ne pourront être atteints que par un changement transformateur dans les domaines de l’économie, de la société, de la politique et de la technologie. Avec seulement quatre des vingt objectifs d’Aichi (Plan stratégique pour la diversité biologique 2011-2020″ pour la planète, adopté par les Parties à la Convention sur la diversité biologique) pour la biodiversité présentant des progrès réels dans leurs déclinaisons, il est probable que la plupart d’entre eux ne seront pas atteints d’ici l’échéance de 2020. Les tendances négatives actuelles concernant la biodiversité et les écosystèmes vont freiner les progrès en vue d’atteindre les objectifs de développement durable dans 80% (35 sur 44) des cas où les cibles ont été évaluées ; en particulier ceux liées à la pauvreté, la faim, la santé, l’eau, les villes, le climat, les océans et les sols. La perte de biodiversité est donc non seulement un problème environnemental, mais aussi un enjeu lié au développement, à l’économie, la sécurité, la société et l’éthique.

Les trois quarts de l’environnement terrestre et environ 66 % du milieu marin ont été significativement modifiés par l’action humaine. En moyenne, ces tendances ont été moins graves ou évitées dans les zones qui appartiennent à ou sont gérées par des peuples autochtones et des communautés locales.

Plus d’un tiers de la surface terrestre du monde et près de 75 % des ressources en eau douce sont maintenant destinées à l’agriculture ou à l’élevage.

La valeur de la production agricole a augmenté d’environ 300 % depuis 1970, la récolte de bois brut a augmenté de 45 % et environ 60 milliards de tonnes de ressources renouvelables et non renouvelables sont maintenant extraites chaque année dans le monde  – quantité qui a presque doublé depuis 1980.

La dégradation des sols a réduit de 23 % la productivité de l’ensemble de la  surface terrestre mondiale ; une partie de la production agricole annuelle mondiale, d’une valeur marchande pouvant atteindre 577 milliards de dollars US, est confrontée au risque de disparition des pollinisateurs et de 100 à 300 millions de personnes sont exposées à un risque accru d’inondations et d’ouragans en raison de la perte d’habitats côtiers et de leur protection.

En 2015, 33 % des stocks de poissons marins ont été exploités à des niveaux non durable ; 60 % l’ont été au niveau maximum de pêche durable, et seulement 7 % à un niveau inférieur à celui estimé comme étant durable.

Les zones urbaines ont plus que doublé depuis 1992.

La pollution par les plastiques a été multipliée par dix depuis 1980 ; environ 300-400 millions de tonnes de métaux lourds, solvants, boues toxiques et autres déchets issus des sites industriels sont déversés chaque année dans les eaux du monde, et les engrais qui arrivent dans les écosystèmes côtiers ont produit plus de 400 « zones mortes» dans les océans, ce qui représente environ 245.000 km2, soit une superficie totale plus grande que le Royaume-Uni.

Les tendances négatives de la nature continueront jusqu’en 2050 et au-delà, dans tous les scénarios politiques explorés dans le rapport, sauf dans ceux qui proposent un changement transformateur – cela en raison de l’impact qu’aura l’augmentation du changement d’usage des terres, l’exploitation de certains organismes et le changement climatique, toutefois avec des différences significatives selon les régions.

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MESURER LA PAUVRETÉ AVEC LE SEUIL DE PAUVRETÉ.

Un individu est considéré comme pauvre lorsqu’il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté ». Déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l’ensemble de la population, toute personne appartenant à un ménage dont le niveau de vie est inférieur à 60 % du niveau de vie médian est considéré comme pauvre. Le niveau de vie monétaire s’évalue en comptabilisant les revenus, en déduisant les impôts et en ajoutant les prestations sociales.
Entre 1994 et 2014, l’espérance de vie a augmenté de 4,4 ans. Un salarié perçoit en moyenne 3.414 euros brut par mois. En Belgique, par exemple, 14,9 % des individus vivent dans un ménage dont le revenu est inférieur au seuil de pauvreté. En 2015, ce seuil de pauvreté s’établissait à 1.083 euros pour une personne vivant seule et à 2.274 euros pour un ménage composé de deux adultes et de deux enfants. En France, 8,6 millions de concitoyen·ne·s vivent sous le seuil de pauvreté, c’est-à-dire avec moins de 1 008 € par mois pour une personne seule en 2014. En Allemagne, 17% des citoyens sont sous le seuil de pauvreté.

 

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Environ 1,8 million d’Israéliens – dont 842 300 enfants – vivaient dans la pauvreté en 2016, selon de nouveaux chiffres diffusés par l’Institut national d’assurances.

Environ 1,8 million d’Israéliens – dont 842 300 enfants – vivaient dans la pauvreté en 2016, selon de nouveaux chiffres diffusés par l’Institut national d’assurances.

La région la plus pauvre du pays est encore Jérusalem, où 55 % des enfants vivent sous le seuil de pauvreté (ils étaient 58 % en 2015). La ville est suivie par le nord et le sud de l’Etat juif.

Malgré les améliorations marquées dans les taux de pauvreté et d’inégalité en 2016 et une chute d’un plein point de pourcentage en deux ans dans l’incidence de la pauvreté parmi les individus, selon les calculs de l’OCDE, la position relative d’Israël à l’international continue d’être grave.

Etre pauvre au sein de l’Etat d’Israël en 2016 signifie, pour un individu, vivre avec un salaire mensuel net de 3 260 shekels ou moins. Pour un couple, c’est gagner moins de 5 216 shekels et moins de 10 000 shekels pour une famille de cinq enfants.

Le rapport note moins de familles arabes pauvres par rapport à l’année précédente (le pourcentage chute de 53,5 % à 49,4 %) même si les ultra-orthodoxes représentent encore 15 % des familles défavorisées dans le pays, trois fois le chiffre des familles israéliennes dans la population générale et a obtenu des chiffres précis sur la pauvreté dans la communauté bédouine israélienne, notant que 58 % d’une population de 17 000 familles et 70 % de ses enfants vivent sous le seuil de pauvreté.

Bien que le taux de chômage a baissé de 5,3 % à 4,8 % entre 2015 et 2016, la pauvreté parmi les travailleurs a légèrement augmenté, alors que le taux a chuté chez les chômeurs pour la première fois depuis des années (de 73 % à 70 %).

La proportion des pauvres parmi les immigrants a baissé de 17,7 % en 2015 à 17 % en 2016, continuant une tendance amorcée depuis un an. Toutefois, les mesures de profondeur et de la gravité de la pauvreté parmi ces immigrants continuent à être élevées.

Une hausse de 3,8 % du niveau de vie en Israël, ajustant le seuil de pauvreté en conséquence. L’agence des aides sociales israélienne a attribué ces développements globalement positifs à la hausse du salaire minimum par le gouvernement et à des allocations pour les enfants et les personnes âgées qui ont également augmenté, ainsi qu’à l’amélioration du taux de chômage parmi les classes socio-économiques les plus défavorisées.

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« Les droits économiques, sociaux et culturels visés à l’article 23 de la Constitution et d’autres droits devenus fondamentaux par l’évolution de la société »

« Les droits économiques, sociaux et culturels visés à l’article 23 de la Constitution et d’autres droits devenus fondamentaux par l’évolution de la société »

Les 15 droits identifiés sont :

  1. Droit à un revenu digne
  2. Droit à l’éducation, l’enseignement et la formation
  3. Droit au travail
  4. Droit à l’aide sociale
  5. Droit à la santé
  6. Droit à l’alimentation
  7. Droit à un logement décent
  8. Droit à l’énergie et à l’eau
  9. Droit à un environnement et un cadre de vie adaptés
  10. Droit à la mobilité
  11. Droit à une vie familiale et amoureuse non contrainte
  12. Droit à une vie sociale et culturelle
  13. Droit à l’accès numérique, aux technologies de l’information et de la communication
  14. Droit à la participation citoyenne et démocratique
  15. Droit à l’aide juridique

Économiquement; la Suisse.

L’économie de la Suisse figure parmi les plus prospères et les plus développées au monde en dépit de l’absence de matières premières et de son absence de débouché maritime. Le taux de chômage y est structurellement bas, de même que le taux d’inflation. L’industrie, tournée vers l’exportation, est largement spécialisée dans les produits à haute valeur ajoutée.

Comme la plupart des pays européens, la Suisse est essentiellement un pays de petites et moyennes entreprises (PME) occupant moins de 500 personnes, phénomène renforcé par le développement du secteur tertiaire : plus de 99 % des entreprises privées non agricoles étaient ainsi des PME en 2005, un chiffre qui a peu varié depuis la seconde moitié du xxe siècle. L’évolution du nombre moyen d’emplois à temps plein ne montre pas de tendance à la concentration malgré le dynamisme accru des grandes entreprises privées.

La philosophie de politique économique des autorités est de conception libérale et non interventionniste, ce qui se traduit par une défense du libre-échange, l’absence relative de secteurs subventionnés à l’exception notable de l’agriculture et des transports et une politique régionale dite « prudente ».

 

Plan de développement économique du continent Africain…

 

Malgré le récent ralentissement de l’économie mondiale et l’affaiblissement des résultats économiques, les économies africaines connaissent, avec ce que cela implique pour l’inclusion et la durabilité, les perspectives de croissance à long terme du continent, une progression actuelle exemplaire. Les six premières économies Africaines ; le Nigeria, l’Afrique du sud, l’Ethiopie, le Botswana, le Kenya, l’île Maurice, se discernent. L’Afrique poursuit son accroissement démographique d’une façon remarquable. Cependant, ces perspectives dépendront, d’une transition urbaine rapide, et ce, dans une très large mesure de gestion sachant qu’elle ne représente qu’environ 5% des échanges mondiaux. Seul l’industrialisation pourrait permettre son développement embryonnaire. Tirer parti de son urbanisation dominante et de cette vigueur, pourrait conduire et favoriser le développement industriel, en rétablissant le lien entre la croissance urbaine et la croissance industrielle.

La plupart des pays africains ne s’appuient que sur leurs matières premières quoique les prix de ces produits de base ne soient pas stables sur le marché international pour les exportations, ce qui résulte souvent des déficits sur les prévisions budgétaires. Les prix de ces matières de base et produits manufacturés sont fixés et imposés aux Africains par les demandeurs internationaux et se retrouvent donc confisqués. Ceci dit, en diversifiant son économie cela pourrait l’encourager vers un concept « made in Africa » et ainsi transformer des matières premières, fabriquer sur place ; se diversifier et forcement créer de l’emploi, en commerçant sur le plan national, régional et international dans les secteurs comme l’agriculture, la construction, le raffinage, le bois, les machines électriques, et les mines qui sont un secteur très diversifié et riche par ces minerais rares, comme le cobalt, l’uranium qu’on ne retrouve que dans le continent noir qui subit malheureusement des fraudes de certains comme en République Congolaise. L’importation de main d’œuvre sans transmission de compétences par la Chine, en prenant les matières premières sur le sol Africain, en leurs revendant manufacturés mérite aussi réflexion. Le Nigeria, Gabon, Congo, Angola, Côte d’Ivoire, Guinée Equatoriale, le Bénin, le Tchad, le Cameroun, etc, comptent sur l’exploitation pétrolière. Malheureusement, souvent exporté et raffiné ailleurs, le prix du baril n’est pas stable sur le marché international. En raffinant eux-mêmes leur pétrole, en multipliant les cimenteries et en développant la construction cela pourrait booster la prospérité dans ce continent. Aussi, en s’ouvrant à l’industrie avec l’utilisation des machines qui permettrait l’exploitation des vastes étendues, le secteur agricole et ses produits agricoles, comme les arachides, le riz, le cacao, le café, le coton, l’hévéa, etc, l’Afrique s’en sortirait donc être plus diversifié et donc ne plus importer ce qu’ils sauraient produire sur place en mettant fin à la subvention des importations de riz asiatique et donc le cultiver et l’industrialiser directement chez eux. La transformation du bois sur place pourrait beaucoup aider le continent noir.

En améliorant certains fondamentaux, avec des coûts moins élevés de transport, des sources d’énergie plus fiables et peu coûteuses, une main-d’œuvre plus éduquée, un élargissement des marchés, des différentes communautés économiques du continent, via un le concept du « made in Africa », l’Afrique pourrait atteindre l’ensemble de ses objectifs et donc progresser considérablement.

 

@ Rollin Mélanie

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